samedi 26 avril 2008
vendredi 11 avril 2008
Brume
me réveille
j'ai maté les visions
highQ flash clash
drôle de phénomène
rare fréquence
dans l'air tsss
grésille
sommeil en sursaut
photographique
au plus haut point
des anormalités
reliefs cardiaques
où rêves délités?
j'allume
les ondes de ma télévision s'éteignent
ma télévision neige
comme dehors
j'ai maté les visions
que n'ai-je
j'ai maté les visions
highQ flash clash
drôle de phénomène
rare fréquence
dans l'air tsss
grésille
sommeil en sursaut
photographique
au plus haut point
des anormalités
reliefs cardiaques
où rêves délités?
j'allume
les ondes de ma télévision s'éteignent
ma télévision neige
comme dehors
j'ai maté les visions
que n'ai-je
Face
anais passe devant moi comme un train
sortie d'étude
elle file dans le vent ses cheveux lisses
un mètre derrière et de bas en haut
anais fait semblant de ne pas me voir
je lui rend bien
nuit longue en période de fête
je pense à moi
et aux traits des graphiques froids qui convergent
au design de jimmy corrigan
aux ambiances musicales personnelles
aux étoiles filantes anais
sortie d'étude
elle file dans le vent ses cheveux lisses
un mètre derrière et de bas en haut
anais fait semblant de ne pas me voir
je lui rend bien
nuit longue en période de fête
je pense à moi
et aux traits des graphiques froids qui convergent
au design de jimmy corrigan
aux ambiances musicales personnelles
aux étoiles filantes anais
Extase de l'autoroute
bruit unisson
micro-sensations, ex-
tase de l'autoroute
climax
quatre voies, flèches
droite et gauche et droites
parallèles sèches
et lovées
comme un néon
s'imprime à l'effilée
temps de pause long
filer
une main libre
les yeux rivés dans les halos
masser la nuque, cambr-
er le dos
et s'étirer
le corps quand tout est immanent
'core 2km à tirer
pourquoi faire
la traversée dans les halos?
je préfère
elo
****
elle a la grâce polymorphe
et cinétique autour d'un axe
entreprend d'être amorphe
dans l'ex-
tase, linéaire
taser
seringue et les stases
coulent et s'oublient
comme pluie d'illusions
et puis contourne
se distingue dans l'extase
un ébloui
il ne sait plus les "ions"
mais les transcendentales
micro-sensations, ex-
tase de l'autoroute
climax
quatre voies, flèches
droite et gauche et droites
parallèles sèches
et lovées
comme un néon
s'imprime à l'effilée
temps de pause long
filer
une main libre
les yeux rivés dans les halos
masser la nuque, cambr-
er le dos
et s'étirer
le corps quand tout est immanent
'core 2km à tirer
pourquoi faire
la traversée dans les halos?
je préfère
elo
****
elle a la grâce polymorphe
et cinétique autour d'un axe
entreprend d'être amorphe
dans l'ex-
tase, linéaire
taser
seringue et les stases
coulent et s'oublient
comme pluie d'illusions
et puis contourne
se distingue dans l'extase
un ébloui
il ne sait plus les "ions"
mais les transcendentales
jeudi 10 avril 2008
L'habitat
////L'habitat////
J'ai fais cette série avec un but précis, et pour le coup chronologique.
L'habitat renvoit à une notion de familiarité; le lieu où nous vivons paraît naturel et devient invisible au regard spontané en perpetuelle recherche de nouveauté. Regard à priori a-photographique par excellence.
Je me suis donc poser la question de la déconstruction de cette "non-vision", à travers les successives étapes de la construction d'un habitat contemporain, humain et urbain. Que sous mes yeux se fasse la froide et scientifique conception déshumanisée d'un lieu appelé à être familier à qui l'occupera.
Ainsi, ces bribes de cahier des charges, litterature grise, ce plan glacial de bureau d'étude (électricité et plomberie), ces chantiers, nous rendent visible le logement subjectif.
Plan serré-plan large, du détail en zoom (comme révélation du presque invisible) aux grandes étendues qui s'offrent à nous, dans une première partie. Enfin, l'arrivée de l'humain dans ces milieux hostiles rendus habitables, emménagement, cartons symboliques, murs blancs, froids, vides, implantés de prises et d'ampoules pas encore fondues dans un décor familial.
La dernière photo ne se veut pas morale, loin de là, juste achèvement, retour à une humanité brusque dans un logement qui n'a de réfléchi que la fonction régalienne: l'habitat.
//Influences:
Andreas Gursky
Lewis Baltz
J'ai fais cette série avec un but précis, et pour le coup chronologique.
L'habitat renvoit à une notion de familiarité; le lieu où nous vivons paraît naturel et devient invisible au regard spontané en perpetuelle recherche de nouveauté. Regard à priori a-photographique par excellence.
Je me suis donc poser la question de la déconstruction de cette "non-vision", à travers les successives étapes de la construction d'un habitat contemporain, humain et urbain. Que sous mes yeux se fasse la froide et scientifique conception déshumanisée d'un lieu appelé à être familier à qui l'occupera.
Ainsi, ces bribes de cahier des charges, litterature grise, ce plan glacial de bureau d'étude (électricité et plomberie), ces chantiers, nous rendent visible le logement subjectif.
Plan serré-plan large, du détail en zoom (comme révélation du presque invisible) aux grandes étendues qui s'offrent à nous, dans une première partie. Enfin, l'arrivée de l'humain dans ces milieux hostiles rendus habitables, emménagement, cartons symboliques, murs blancs, froids, vides, implantés de prises et d'ampoules pas encore fondues dans un décor familial.
La dernière photo ne se veut pas morale, loin de là, juste achèvement, retour à une humanité brusque dans un logement qui n'a de réfléchi que la fonction régalienne: l'habitat.
//Influences:
Andreas Gursky
Lewis Baltz
dimanche 6 avril 2008
L'incandescente (série 1)
////L'incandescente////
J'ai encore dans le regard une impression de déjà-vu.
Je suis sur la route encore, en partance pour.
On ne m'attend pas plus où je vais. De droites lignes aux escales; l'horizon mescaline.
Autour de moi, y'a du noir et blanc partout, avec des imperfections d'image. Ca grésille, c'est marrant. Des fois ça saute. Lumière architecturale.
J'ai autant l'âme à vaguer sur la ville qu'un aveugle.
-se distingue dans l'extase
un ébloui-
Je suis sur la ville au sens propre.
J'avance dans une vue d'ensemble. Vu d'ensemble, on se met en abymes. On se renvoit.
Un autre. Et moi, avançons dans les lumières, qui s'attachent à devenir tâches or flash quand s'amplifient les distances.
Le temps s'emballe. Dans un film transparent. Noir et blanc sans substance.
N'insistez pas pour la boîte. Noire. De monde.
Plus rien ne vibre.
C'est un signe. Je finirais plus tard.
//Influences
Gerald Assouline
Edward Ruscha
Paul Graham
Thibaut Cuisset
Alain Bashung
Jean-Claude Mouton
Sam Javanrouh
J'ai encore dans le regard une impression de déjà-vu.
Je suis sur la route encore, en partance pour.
On ne m'attend pas plus où je vais. De droites lignes aux escales; l'horizon mescaline.
Autour de moi, y'a du noir et blanc partout, avec des imperfections d'image. Ca grésille, c'est marrant. Des fois ça saute. Lumière architecturale.
J'ai autant l'âme à vaguer sur la ville qu'un aveugle.
-se distingue dans l'extase
un ébloui-
Je suis sur la ville au sens propre.
J'avance dans une vue d'ensemble. Vu d'ensemble, on se met en abymes. On se renvoit.
Un autre. Et moi, avançons dans les lumières, qui s'attachent à devenir tâches or flash quand s'amplifient les distances.
Le temps s'emballe. Dans un film transparent. Noir et blanc sans substance.
N'insistez pas pour la boîte. Noire. De monde.
Plus rien ne vibre.
C'est un signe. Je finirais plus tard.
//Influences
Gerald Assouline
Edward Ruscha
Paul Graham
Thibaut Cuisset
Alain Bashung
Jean-Claude Mouton
Sam Javanrouh
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